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NOUVELLE FAUTE, voici la copie d'écran, trouvez l'erreur !
Réfutant l'idée que l'orthographe soit la science des ânes, mais ne condamnant pas le vulgum pecus étourdi en la matière, je me sais susceptible, dans mes textes, de semer involontairement quelques bavures. Fautes que je supporte donc chez les individus, mais moins dans les organes de presse professionnels ou dans l'édition qui, eux, devraient publier une prose bien relue ce qui à notre époque, est de moins en moins souvent le cas.
Et je prendrai aujourd'hui pour exemple la « une » informative de ma messagerie Aol fournissant des liens vers le Huffingtonpost.fr/ travaillant en association avec le groupe du journal Le Monde, ce qui théoriquement représente une référence. Sur cette page de ma messagerie, je relève de temps à autre des bévues, mais l'édition de ce matin 25 août bat un record et m'a fait bondir car le minimum, en matière de journalisme, est au moins de réviser correctement les titres.
J'ai d'abord remarqué cette superbe perle : « Montebourg les défient » dans lequel le verbe est accordé avec le complément d'objet et non avec le sujet. Dans la même page 19 % des femmes et 23 % des hommes auraient été adultères, mais ce n'est pas suffisant pour mettre un « s » à l'adjectif qualifiant le viol de la fidélité conjugale.
Subsidiairement, le verbe « impressionner » étant transitif, je l'aurais bien imaginé suivi d'un complément d'objet direct... car dans ce cas précis, on ignore vraiment qui a été ému et la précision aurait été utile.
Enfin la pub pour AOL toolbar oublie l'accent circonflexe du verbe gêner, mais ne dit-on pas : où il y a de la gêne, il n'y a pas de plaisir...
En fait, le problème ne réside pas seulement dans le mauvais emploi inesthétique de notre langue qui est ainsi, en permanence, attaquée et appauvrie par les médias (récemment je parlais de l'abus du franglais) mais aussi dans la perte de crédibilité que ces défaillances entraînent.
Cela dit, si vous trouvez des fautes dans cet article, soulignez-les. Je ne m'en formaliserai pas mais je vous répondrai que ce petit journal n'est pas une structure professionnelle et que je ne dispose pas, moi, de secrétariat de rédaction ! Néanmoins, je ne souhaite pas vraiment devenir l'arroseur arrosé...