L'oiseau m'a crié de le suivre
Parmi les nues, ivre de vent.
Mais sans ailes comment poursuivre
L'envolée d'un engoulevent ?
Il est un spectacle dont je ne me lasse pas, en fin de journée :
c'est celui du crépuscule, parfois d'un beau coucher de soleil,
de ma fenêtre ouverte sur les modestes sommets du Morvan.
A Autun, nous sommes entre plaine agreste de l'Arroux
et sombres collines boisées, ce qui favorise l'épanouissement
de formations nuageuses fantastiques dont l'un des aspects les
plus spectaculaires m'a inspiré un quatrain,
écrit d'un bref... coup de plume, et cette fois, en octosyllabes.
Mais pour vraiment décoller, il m'aurait fallu les éoliennes
semelles de Rimbaud...