/image%2F0814297%2F20140506%2Fob_f4acaa_armentieres-4-rr.jpg)
CARTE POSTALE FROM ARMENTIERES
Ce petit matin-là je n'ai pas rencontré « Mademoiselle from Armentières » si connue des troupes anglophones de la Première Guerre mondiale, mais j'ai pu imaginer Dany Boon, natif du lieu, prenant comme moi son café sur la place, au petit matin frais, quand la lumière rasante éblouit tout, et met en évidence une architecture monumentale due à l'architecte Louis-Marie Cordonnier qui après les ravages de la guerre 1914-1918, reconstruisit la ville et notamment dans un style Renaissance flamande, la mairie, le beffroi de 67 mètres et l'église Saint-Vaast, à l'intérieur gothique, qui culmine à 82 mètres.
Ce sont les cimes d'une ville de plaine construite au bord de la Lys, affluent de l'Escaut, dont le poumon vert et bleu est la base des Prés du Hem et son lac peuplé d'oiseaux. La ville drapière qui au XIXe siècle fut la capitale du lin est également connue pour son établissement public de santé mentale, dit « ville dans la ville » dont les pavillons médicaux sont entrecoupés de jardins destinés à la culture des plantes potagères. Je n'ai fait qu'une brève halte dans cette cité nordique si proche de la Belgique qui mériterait qu'on lui consacrât un peu plus de temps, mais je garde en mémoire son architecture inspirée de la Renaissance flamande, style que Phébus à son brillant lever met si bien en valeur !
A noter qu'à bicyclette, j'ai retrouvé avec plaisir au départ de Lille la route souvent ombragée qui faisait partie de mes itinéraires d'adolescent...Soupçon de nostalgie...