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En France, comme sans doute ailleurs, nous avons nos affaires d'emplois fictifs (celle de la mairie de Paris a défrayé la chronique) et même de morts qui votent et ne sont pas forcément les héros d'une blague corse.
Mais l'Hexagone est bien battu par le Mexique si l'on se se réfère à cette histoire d'écoles fantômes, racontée dans le Grand Journal du Mexique, dans le Courrier International, et dans d'autres médias : Plus de 1900 établissements n'existant que sur le papier employant quelque 24 000 salariés fictifs coûtent mensuellement environ 19 millions d'euros. On ne sait pas encore qui s'est enrichi avec cette combine, mais le rapport de l'Institut mexicain de compétitivité a révélé cette anomalie qui se complète par d'autres irrégularités, le mot étant faible : de nombreux enseignants, bizarrement tous nés le 12/12/1912, et qui seraient donc centenaires, sont enregistrés dans l'état d'Hidalgo. Et ne comptent pas pour du beurre (dans les épinards) ces quelques dizaines de profs gagnant davantage que le président de la République en personne. A tel point qu'on aurait envie de faire un jeu de mot en disant que le Mexique, c'est le Pérou, du moins pour certains corrompus !
En France nous avons bien des postes d'enseignants non pourvus, suite à des difficultés de recrutement, mais ils ne sont pas rétribués, du moins à ma connaissance...
Les médias (Grand Journal, Courrier international) se sont emparés de cette curieuse affaire d'écoles fantômes - copies d'écran des sites -