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Déclarations de revenus et impôts : un mauvais coup pour les classes moyennes
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Je n'ai jamais trouvé anormal de payer des impôts, juste contribution à la collectivité. Mais quand je lis, dans un hebdomadaire national, qu'à droite comme à gauche des voix s'élèvent pour « se débarrasser de l'impôt de solidarité sur la fortune » je trouve que c'est pousser le bouchon un peu trop loin quand, une fois de plus, le fisc tape sur les classes moyennes, en l'occurrence...la mienne, écrasée entre les masses grandissant des démunis et des nantis. Déjà le retraité que je suis voit son pouvoir d'achat fondre tout doucement, faute d'une juste revalorisation. Mais j'avais accepté cet effort provisoire afin de contribuer au redressement du pays, redressement auquel je veux croire. Il faut bien s'accrocher à quelque chose...

Et puis, soudain, lors de la déclaration magnifiquement préremplie de mes revenus 2013, j'ai pris conscience de l'impact de l'intégration, dans les revenus imposables, de la majoration de retraite aux personnes ayant élevé trois enfants, majoration qui n'était pas fiscalisée auparavant. Tout comme le complément de revenu lié aux mutuelles collectives. Le Journal de Saône-et-Loire a indiqué justement à ce propos que « cela peut devenir très douloureux » et effectivement dans mon cas, cela va représenter une augmentation fiscale de l'ordre de 15%, soit une vraie baisse de pouvoir d'achat.

Autant je réagis bien quand je lis que des mesures d'allègement sont prises pour les familles les plus modestes, ce dans un souci de justice sociale, autant je m'offusque quand il s'agit de favoriser encore davantage les plus riches, sous prétexte que l'I.S.F (qui contient le mot solidarité) aurait des effets pervers !

J'aurais d'ailleurs tendance à penser que que l'on fait trop de cadeaux aux plus favorisés : il faudrait vraiment cibler ces aides au patronat, et ne les accorder, sur dossier, qu'à ceux qui les méritent vraiment en créant effectivement des emplois. En soutenant notamment les petites entreprises méritantes employant davantage de salariés. Certains syndicats dénoncent d'ailleurs les aides que le pacte de solidarité donne au patronat : « cela fait trente ans qu'on multiplie ces subventions ! » dit la CGT. Pour quel résultat ?

Quant au tribut toujours plus lourd prélevé sur le petit confort des classes moyennes, il faut savoir qu'il a aussi, et même bien davantage, des effets pervers et contre productifs sur la consommation et donc sur l'emploi comme sur l'économie en général.

Allons-nous continuer sur la voie de la paupérisation qui touche certains pays d'Europe, tout en creusant encore le fossé entre les uns et les autres ? Car pendant ce temps-là, en France et dans le Monde, le nombre de millionnaires continue à croître, plusieurs fois plus vite que l'inflation. Ce serait une bonne chose si le nombre de pauvres diminuait aussi rapidement...

Messieurs les ministres, n'asphyxiez pas les classes moyennes

Messieurs les ministres, n'asphyxiez pas les classes moyennes

La question est posée par Le Point

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Tag(s) : #Edito
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