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Savez-vous que l'usage du vélo concerne plus de la moitié des Français, que nous avons tous plus ou moins appris à pédaler dans l'enfance, qu'il se vend chaque année dans l'Hexagone plus de 3 millions d'exemplaires de cette merveilleuse machine, laquelle permet d'aller, sans moteur ni carburant, quatre fois plus vite et plus loin qu'à pied, ce qui est d'autant plus rentable que le vélocipède est souvent utilisé pour les trajets urbains de moyenne distance, et qu'il contribue ainsi à limiter la pollution urbaine.
Le deux-roues sans moteur est d'une conception si géniale qu'il fascine toujours ses adeptes les plus fervents et attire les regards des voleurs qui en dérobent plus de 300 000 par an (en France) pour alimenter un marché crapuleux particulièrement prospère, que favoriserait l'Internet.
C'est pourquoi, me fondant sur tout cela, je lance aujourd'hui « MA RUBRIQUE DU VELO » où de temps en temps je détaillerai ma pratique, histoire de partager ici une expérience vieille de plus d'un demi-siècle.
J'ai tant de choses à dire que je ne sais pas par quel bout débuter.
Alors je commencerai par le commencement, le choix du vélo. Ce serai une lapalissade de dire que tout dépend de l'usage auquel on le destine, de la motivation première de l'achat : volonté de refaire du sport ou recherche d'un mode de locomotion, les deux mobiles se recoupant.
MOYEN D'EVASION
Après une adolescence où la petite reine était mon principal moyen d'évasion pour sortir de la grande ville (de Lille) j'ai acheté mon premier vélo d'adulte en 1973 à Boulogne-sur-Mer, pour une simple raison. C'était le début de la crise pétrolière, et je voulais disposer d'un outil d'autonomie. Avec un vélo ordinaire, un adulte en bonne santé un peu entraîné peut aisément parcourir 80 km par jour, ce n'est pas rien.
Comme je n'y connaissais pas grand chose, j'ai donc choisi un « demi-course » doté du cintre ad hoc, à bas prix mais lourd et trop petit pour ma stature. A l'époque, ni le vélo de montagne, ni le V.T.T., vélo tout terrain n'existaient, mais mon demi-course pouvait s'apparenter au V.T.C., vélo tout chemin qui peut représenter un bon choix pour la ville. Il m'a permis cependant de faire jusqu'à 200 km dans la journée... et de débuter en randonnée de plusieurs jours.
Donc vers quel produit se diriger ?
Il faut partir de l'adage disant « qui peut le plus peut le moins » donc ne pas choisir un vélo de ville type hollandais sauf si on ne le destine qu'à la ville et qu'on veut pouvoir le chevaucher en costume trois pièces, pantalon protégé par le carter de chaîne.
Sinon, V.T.T. ou V.T.C. même bon marché représentent un choix correct puisque, agréables en milieu urbain, ils seront parfaits pour accomplir quelques dizaines de kilomètres en vacances à la campagne ou sur le littoral.
Cependant, dès que l'on songe à un usage plus sportif de la bicyclette il conviendra de se diriger vers la gamme supérieure, tant du vélo tout terrain que du vélo de course, sans pour autant, forcément, dépenser une fortune. Il faut savoir que, dès qu'on dépasse le stade du vélo basique, entre 150 et 300 euros, on parvient, entre 500 et 1000 euros, à de très jolis modèles suffisant pour la plupart des activités, qui permettront tant de randonner sur de mauvaises pistes que d'escalader un col de montagne.
Les cyclistes passionnés privilégient souvent la légèreté de leur monture, mais il faut savoir qu'en dessous de, disons, 9 kg, chaque gramme en moins vaut son pesant d'or. Et les spécialistes veulent gagner à la fois sur le poids, l'aérodynamisme, la plus ou moins grande rigidité, pour des gains en performances que ne sauraient mesurer les béotiens en la matière...
Pour donner un ordre de grandeur, je trouve sur un catalogue un vélo de course de moins de 10 kg à moins de 1000 euros, et un autre à un peu plus de 6,5 kg au prix de 10 000 euros. À ce tarif-là, une petite voiture de 800 kg coûterait plus de 1,2 million d'euros...Le gramme en moins coûte 2,5 euros, donc 100 grammes en moins 250 euros (le prix d'un vélo bas de gamme).
Cependant, le moins onéreux promet déjà beaucoup de bonheur ! Dans une prochaine rubrique, je vous parlerai de la tenue vestimentaire. Non, on n'est pas obligé de sacrifier à tous les canons.
Merci de donner votre impression dans les commentaires qui pourront ainsi contenir de précieux compléments d'information.
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