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Incontournable, la montée de la Croix de la Libération à Autun
Celle-là c'est du costaud, de 16 mètres de hauteur, toute en granite, sur la montagne Saint-Sébastien qui domine Autun. Érigée en 1947, la Croix exprime la reconnaissance de la protection qui a favorisé Autun à l'époque de la Libération.
La Croix de la Libération, dans un espace déboisé qui ouvre le panorama, offre la plus belle vue qui soit sur la petite cité deux fois millénaire qui fait partie des plus jolis coins de la Bourgogne, nichée dans la vallée de l'Arroux, rivière qui paresse trois cents mètres plus bas.
Ce pesant monument ne risque pas de s'effondrer, à l'instar de la croix de Jean-Paul II qui en Italie vient de tuer un jeune touriste, et c'est pourquoi j'y fait la pause sans crainte, après avoir gravi la rude pente. C'est même une de mes premières excursions matinales quand je reviens dans la cité « sœur et émule de Rome » qui devint plus tard le fief du chancelier Nicolas Rolin.
Il y a deux manières de parvenir à la Croix de la Libération. Au départ du faubourg Saint-Blaise, on peut soit prendre à pied le sentier balisé réservé aux piétons, soit la route en lacets, entièrement forestière, qui fait le bonheur des cyclistes mais est également ouverte aux voitures. Voici une évocation en images de cet itinéraire qui fait partie des joyaux de la cité éduenne et est le théâtre, en octobre, d'une course pédestre renommée (cette année 2014 le 5 octobre).
Virage après virage, la sylve révèle ses beautés. Si les photos ne sont pas d'absolue netteté, c'est que ce matin brumeux, la lumière manquait totalement. Ambiance...