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Émotion hier soir au jardin mexicain. Soudain l'air suave s'est rempli d'une rumeur inquiétante : bourdonnement de milliers d'insectes, abeilles ou guêpes sans doute, venus investir le proche arbre mort ou dénudé. Les rapides bestioles fusaient tous azimuts et nous nous sommes un moment demandés si leur colonie n'allait pas venir nous envahir. Progressivement, le silence s'est fait tandis qu'une boule se formait, accrochée à une branche de l'arbre, faisant penser à un essaim, lequel, s'est bizarrement sublimé, comme un solide passant à l'état gazeux, comme les vers sont les larves métamorphosées du poème. Ce qui m'a donné l'idée d'une tentative de sonnet dédié à Francis Etienne Sicard Lundquist , orfèvre en la matière, a retrouver sur le site Ipagination.com
On distingue encore quelques insectes en vol tandis que les autres se sont regroupés, essaim qui disparaîtra quelques minutes plus tard, comme sublimé...