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Photo : une bonne table en bord de mer
Profiter du Pacifique à Huatulco c'est trouver un heureux compromis entre la jouissance d'équipements balnéaires de qualité et un certain respect de l'environnement dans une atmosphère autre que celle des grandes stations comme Acapulco ou Cancun.
Huatulco, c'est d'abord une nature magnifique, très au sud du pays, côte découpée en 9 baies plus ou moins profondes, bordées de claires falaises coiffées d'une forêt tropicale sèche dominant des eaux limpides baignant le récif corallien.
L'ensemble constitue un parc national qui serait parmi les trois plus importantes réserves biologiques du pays.
Les eaux riches en coquillages et crustacés à déguster sur place recèlent aussi tortues de mer, dauphins, voire baleines que survolent mille oiseaux de mer dont les emblématiques pélicans
Un vrai paradis donc, connaissant un développement touristique plutôt harmonieux. Les hôtels, souvent en retrait du littoral, offrent parfois aux clients un club de plage privé avec piscine et paillotes, c'est le cas de l'hôtel Castillo que nous avons apprécié.
Nous avions bien choisi la bahia Santa Cruz car sa position centrale est intéressante. Elle est dotée d'une marina, d'un port de pêche, d'une base de catamarans de croisière. Ce petit centre urbain offre toutes les commodités et un marché des artisans, le tout desservi par de larges avenues ombragées de palmiers
L'avantage d'Huatulco, pour se baigner, c'est que beaucoup des 36 plages, protégées dans les baies par les avancées rocheuses, offrent des conditions de natation idéales, à l'abri de la houle du Pacifique, souvent forte, qui elle séduit les surfeurs.
Même en janvier on trouve là des eaux tièdes, du sable blanc et propre, des restaurants en bord de plage où se dégustent surtout les produits de la mer. En cet état de Oaxaca, la gentillesse des locaux est communicative, belle ambiance donc soutenue par la musique typique, ce qui n'est pas un agrément mineur.
Certes il fait chaud, mais un tel sentiment de sécurité règne ici qu'on se balade sans se poser de questions et qu'on peut donc sortir le soir pour profiter de la fraîcheur retrouvée et aller dégoter une bonne table en front de mer à des tarifs restant abordables.
De Santa Cruz, on peut facilement se rendre à pied à la petite agglomération de la Crucecita, c'est là que résident la majorité des habitants de la municipalité de Santa Maria située bien plus à l'intérieur dans les terres. Ce bourg vivant est doté d'un reposant parc écologique, boisé naturellement, d'un centre commerçant, d'une église récente où se trouve la plus grande peinture au monde représentant la vierge de la Guadalupe (plus de 20 mètres de longueur).
La façade de cette église inaugurée en 2000 domine un jardin, écrin d'un kiosque de même style que celui proche de la plage, mais occupé par un mouvement revendicatif déployant ses banderoles, car face au développement touristique, c'est de droit de vivre dignement qui est réclamé par une partie de la population, particulièrement en matière de logements.
Expression d'un souci ne laissant pas indifférent le touriste qui trouve ici un lieu de vacances idéal, chaleureux, proche de la nature, où l'on trouve différents types d'activités nautiques, plongée, rafting, découverte des cascades et de la faune locale, parfois par le truchement des activités halieutiques.
En conclusion, certainement le bord de mer que je préfère au Mexique, bien devant Ixtapa, Cancun, Acapulco et la région de Veracruz sur le Golfe du Mexique. Chacun de ces littoraux a son charme, mais à Huatulco, c'est... particulièrement !
Pour suivre : une journée sur le Pacifique, de baie en baie.