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Destination : Le Pacifique. Mais, truisme à la manière de La Palice, pour arriver, il faut d'abord partir, et faire le meilleur choix ce n'est pas forcément prendre l'autobus de Cuernavaca jusqu'à Huatulco : le trajet nécessiterait au moins une douzaine d'heures, au lieu d'une bonne heure à vol d'oiseau, c'est à dire en avion, au départ de la ciudad de Mexico.
Occasion d'évoquer ici les petits détails pratiques.
Ce nous fut d'abord l'occasion d'apprécier les agréments de la zone des vols nationaux du terminal N° 1 de l'aéroport international qui dans son ensemble se montre bien plus convivial , équipé et facile à vivre que le gigantesque Charles-de-Gaulle.
Cette zone se montre hospitalière dans sa conception, les formalités y sont menées rondement, pas d'attente interminable, tout est pimpant, la signalisation est bonne, et cerise sur le gâteau, on y trouve un petit air de France, grâce à la grande fresque murale (les Mexicains adorent ce type de peintures ou mosaïques géantes) qui évoquant la conquête des airs met en évidence les frères Montgolfier et montre même une vue de Paris dominée par la tour Eiffel.
Insuffisant pour nous donner le mal du pays mais par contre, dans l'aéroport, avoir dégoté un presque restaurant français - Bistrot Mosaico - proposant une quasi cuisine hexagonale, nous a ravis par son bordeaux de qualité et son confit de canard, fort difficile à trouver au Mexique. Une aubaine...Le personnel, fort accueillant, par son uniforme soigné, n'aurait pas déparé une grande brasserie parisienne et nous avons aussi apprécié le décor vantant le vin, le pain et le fromage de France, en faisant revivre le patrimoine gustatif par des publicités aimablement rétro évoquant la Vache qui rit, les biscuits Lefèvre-Utile, le café Chat Noir, le port de Marseille ou encore les folies nocturnes de l'ancienne Lutèce, sans oublier un plan de la ville-lumière. L'estomac bien calé, il ne restait plus qu'à décoller vers le grand sud du Mexique, avec la compagnie Interjet dont nous avons apprécié le confort du petit Airbus (A320) dont les 150 sièges offrent finalement plus de place pour les jambes que les gros avions d'Air France. Le service y est agréable, l'apéro aimablement offert bien que le trajet soit court et il n'y a pas de supplément à payer pour les bagages en soute. A l'aller, la proximité du hublot nous a permis d'observer le Popocatepetl dans toute sa splendeur, dans une mer de nuages faisant penser à des chaînes de montagnes enneigées. A peine partis, nous étions déjà arrivés, découvrant l'aimable petit aéroport d'Huatulco dont le style met tout de suite le touriste dans l'ambiance puisque les quelques bâtiments sont à l'abri de toits de palme évoquant un village de vacances. 30° à l'ombre, l'océan miroitant pas loin, le trop court séjour pouvaient commencer sous les meilleurs auspices.