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A nouveau un Mexicain a été exécuté au Texas, en violation du droit international et de la convention de Vienne, malgré l'opposition du gouvernement fédéral américain, malgré les démarches du gouvernement mexicain, états-unis latinos qui, eux, ont aboli la peine de mort.
Et cela me remplit d'une grande tristesse, d'une part car le grand état du Sud n'a même pas tenu compte du retard mental de M. Tamayo et d'autre part car le crime qui lui était reproché remonte à 1994 : 20 ans en prison avant de recevoir l'injection létale.
L'homme qu'on a tué n'était pas le même homme qu'il y a deux décennies !
Ce qui est le plus inquiétant, c'est qu'une grande nation comme les USA, ayant de surcroît à sa tête un président progressiste, n'ait pas pu empêcher un crime contre les droits humains, dans un état où l'on est à la fois partisan de la peine de mort et du pistolet à la ceinture pour tous, dans un pays où Barack Obama n'a pas encore réussi à fermer le camp de Guantanamo dont les pratiques de torture ont pourtant été dénoncées.
Un seul espoir, que cette nouvelle exécution d'un ressortissant étranger au Texas, exécution qui risque de ne pas être la dernière, constitue un électrochoc poussant enfin le gouvernement fédéral américain à agir, c'est l'honneur des États-Unis d'Amérique qui se trouve là en jeu.