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Je réagis à chaud à cette information découverte à l'instant, mais événement annoncé depuis longtemps : Israël : Ariel Sharon est décédé
L'ex-Premier ministre israélien s'est éteint après avoir passé huit ans dans le coma.
Certes, comme devant toute mort humaine, je m'incline respectueusement. R.I.P.
Je ne ferai pas de commentaire ici sur l'homme politique qu'il fut, ce n'est pas le but de mon propos.
Cependant, ce long, ce très long coma incite à la réflexion, pourquoi avoir prolongé si longtemps, plus ou moins artificiellement, la vie de cette personne ? Ce que j'écris à propos de l'ex-Premier ministre israélien, je pourrais l'écrire à propos de n'importe quel autre être humain, célèbre ou non, riche ou pauvre. Un être humain a droit à la vie, cependant il a aussi droit à une fin décente. Peut-on considérer qu'une telle prolongation d'un souffle ténu, aussi longtemps, soit conforme à la décence, à la dignité ?
De surcroît, j'imagine que les soins qui lui on été prodigués pendant tant d'années ont coûté une véritable fortune. Et pendant ce temps, dans différents pays du monde, notamment en Afrique, mais aussi sur d'autres continents, des enfants, des futures mamans, des adultes, meurent faute d'un médicament à quelques euros ou de quelques bouteilles d'eau propre ou de lait.
Je ne souhaiterai pas, pour moi, un tel acharnement thérapeutique. Si cela devait s'imposer, qu'on me laisse partir en paix... Cette information est à mettre, aujourd'hui, au dossier déjà volumineux de l'euthanasie.
Je n'en dirai pas davantage, chacun en tirera sa propre conclusion. Et pourra aussi réagir dans les commentaires de ce blog.
Lu sur le site du journal Le Monde :
