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Décidément la cour-jardin de Cuernavaca représente un bon piège, seulement à usage photographique, pour observer la faune de cette région du Mexique, faune plus visible sur fonds de carrelages ou de murs blanchis que dans le milieu naturel foisonnant de végétaux où se dissimuler quand on est une bestiole rampante ou volante.

C'est ainsi que j'ai photographié de très près, sans qu'elle s'envole, cette grosse mouche aux ailes noires, un diptère qui doit atteindre les trois centimètres d'envergure, plus inoffensif que les minuscules moustiques-tigres qui pour la santé humaine sont de vrais fauves...comme leur nom  l'indique.

Malgré mes recherches sur le net je n'ai pas réussi à identifier cet insecte (appel donc aux éventuels spécialistes), aussi je me contenterai  de considérations photographiques. Il y a une vingtaine d'années, avant le numérique, j'aurais utilisé un appareil reflex - mon Minolta à mise au point manuelle - équipé soit d'un gros zoom, soit de bagues-allonges à placer entre mon objectif de 50 mm et le boîtier, afin de réaliser un plan très rapproché. Nostalgie néanmoins pour ce matos appartenant au passé et qui me donna bien du plaisir. 

Mais dans le cas de cette mouche, je me suis contenté de mon compact Nikon en position macro (petite fleur) et ensuite de recadrer un peu sur ordinateur. Vous constaterez que malgré le recadrage, l'image ne manque pas de détails, et de profondeur de champ, affichant il me semble la supériorité, ou du moins l' égalité, longtemps contestée du numérique sur l'argentique, mais je n'en dirai pas plus, pour ne pas raviver une polémique qui eut ses belles heures dans la presse spécialisée, et qui n'est pas, peut-être, tout à fait éteinte...

 

Mais quelle mouche me pique ?
Tag(s) : #Faune, #Nature
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