Au pays des grands muralistes que furent, entre autres, au XXe siècle, José Clemente Orozco, Diego Rivera, et David Alfaro Siqueiro, ces derniers ayant laissé leur empreinte à Cuernavaca, l'art est toujours très pratiqué dans la rue, sous diverses formes dont la sculpture, omniprésente, et la peinture de tous styles qui manifestement égaient et animent l'environnement.
C'est ainsi qu'à Tepoztlan, à l'occasion du Carnaval, j'ai admiré le talent des peintres qui décoraient une façade à l'aide de bombes de peinture fort adroitement utilisées. Une vraie démonstration de dextérité.
Je rappelle en fin d'article la curieuse enseigne d'un coiffeur récemment parue et souligne la qualité de la tête géante d'un chinelo (personnage de carnaval) fort traditionnel, qui est représentée dans un grand luxe de détails.
Cette abondance de formes et de couleurs ne peut qu'égayer l'environnement urbain tout en favorisant une expression artistique de notre temps, n'ayant pour défaut que son caractère relativement éphémère car ces oeuvres véritables, exposées aux intempéries, ne sont pas promises à la perpétuité !