... des jonchées de feuilles formant une mer dont Éole décroche des embruns jaunis... des vaches qui ruminent les premiers brins d'herbes d'après sécheresse et croient au printemps... des falaises que couronnent des arbres fanés... des ciels qui s'accrochent aux frondaisons épuisées... des cloches lointaines dont se devinent les sonnailles... des bosquets qui éclairent les collines... et puis encore des feuilles mortes à Autun en emporte le vent ...
De la promenade des Marbres d'Autun à la vallée de la Caron ce fut un véritable festival doré m'imposant de colorier quelques ultimes photos avec cette incomparable palette naturelle.
Je glisse ici le lien vers un mien article évoquant l'idyllique vallée de la Caron, quel contraste entre septembre 2016 et novembre 2018 !
Inutile labeur
Pour l'anecdote j'ai observé à Autun un ouvrier de la collectivité qui s'efforçait avec un souffleur mécanique de rassembler en tas les feuilles que le vent vif dispersait : le brave homme aurait bien fait, par les temps qui courent, d'économiser son essence.
Par Dominique Arnaud