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Une escapade à Dijon est l'occasion de découvrir une ville fabuleuse dont on n'abordera, le temps d'un week-end, que quelques aspects.
La capitale historique du Duché de Bourgogne, maintenant chef-lieu d'un territoire administratif agrandi comprenant la Franche-Comté, contient un patrimoine extraordinaire ... digne d'un royaume !
Son centre historique fait partie des "Climats de Bourgogne" inscrits depuis deux ans, à juste titre, au patrimoine mondial de l'Unesco et puisqu'il nous fallait choisir un pôle d'attraction, nous avons opté pour le musée des Beaux-Arts dans ce palais des Ducs qui fut la somptueuse résidence de Philippe Le Bon.

Actuellement on ne peut admirer qu'une partie des collections car de grands travaux y ont été entrepris, la métamorphose devant s'achever en 2019.
Mais cette partie émergée de l'iceberg est déjà colossale, les collections visitables évoquant le Moyen-Age en Europe et en Bourgogne et aussi la Renaissance en Europe. On y trouve notamment les tombeaux des ducs et les précieux retables de la chartreuse de Champmol. Et une foule d'autres oeuvres d'art

A noter que dans ce musée, le visiteur bénéficie de la gratuité, politique d'accès libre à tous voulue par la Ville dans ses monuments, ce qui mérite d'être souligné. Une bonne chose compensant un peu le fait que les touristes arrivant en voiture à Dijon aimeraient y trouver une signalétique plus élaborée...

Mais ce petit désagrément, on l'oublie d'autant plus vite quand le projet touristique ne se limite pas aux beaux arts et à l'architecture mais se tourne vers un autre fleuron de la cité : la gastronomie et l'oenologie. Ce fut chez un chef étoilé, à l'hostellerie du Chapeau Rouge et au restaurant William Frachot, le tout emballé dans un délicieux coffret-cadeau offert par notre fille Isabelle, merci à elle pour délicate et jolie idée !

Je ne peux que conseiller ce lieu de confort et de raffinement culinaire où, ce qui ne gâte rien, l'accueil est vraiment parfait, et dont la cuisine est à la hauteur de ses deux étoiles au guide Michelin. Deux étoiles, excusez du peu !
Quelle précision de la préparation et du goût dans ces langoustines "vivantes", dans le merlu juste cuit "à la lampe", dans cette selle d'agneau aux saveurs venues tout droit de l'Aveyron ! Je n'oublierai pas le choix des vins de Bourgogne, proposés au verre par un sommelier dont le talent transformait ces précieux breuvages en liqueurs dignes des ducs... les dernières gouttes accompagnant un régal de saison, la rhubarbe à l'hibiscus...
Ainsi la Bourgogne citadine et raffinée vient-elle compléter les séductions de ses espaces naturels encore sauvages que je me plais à explorer...