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Pour le cinquième anniversaire de ce blog c'est à un bel artiste, dont la mémoire m'est chère, que je veux rendre hommage aujourd'hui.
Mes plus fidèles abonnés savent déjà qu'à sa création j'avais dédié ce site d'information à mon frère Stéphane Arnaud qui devait, à notre grande peine, nous quitter quelques jours après. Dédicace choisie pour bien des raisons. Par affection bien sûr mais aussi parce qu'avec Stéphane, fidèle lecteur et commentateur de mes précédents blogs, j'avais une grande proximité dans l'écriture et dans la communication. Il était peintre, il était poète, il était caricaturiste de talent. J'avais mis mon modeste savoir de la mise en page au service de l'édition de quelques recueils de ses poèmes et je pouvais faire appel à lui dès que j'avais un texte, un article, voire un livre à illustrer, ce qu'il accomplissait de bon cœur et avec un très grand talent. Il avait notamment totalement accompagné de ses images un mien roman, comme il avait réalisé la couverture de mon dernier ouvrage publié, y prenant un soin extrême, malgré la difficulté du sujet exigeant beaucoup de créativité, puisqu'il s'agissait de donner substance à un personnage imaginaire.
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Cependant, aujourd'hui, c'est du peintre que je voudrais parler, pas avec des milliers de mots, mais avec la reproduction de quelques oeuvres montrant la diversité de sa facture et l'éclectisme de son inspiration. Cet article est donc une mini-expo virtuelle. Ce grand admirateur de Salvador Dali dont Stéphane aurait adoré voir les œuvres montrées à Mexico, cultivait particulièrement les scènes d'inspiration surréaliste, mais au delà de ce mouvement artistique il exprimait remarquablement la sensualité et la nature, il nous emportait dans sa démarche onirique, il nous touchait par sa délicate poésie, et surtout il ne pouvait qu'émouvoir par sa manière de conjuguer le verbe aimer !
Je vais conclure avec un extrait de son recueil “Pensées maladroites” que parmi d'autres j'avais eu le bonheur de présenter et de préfacer disant notamment que Stéphane est “un poète qui écrit comme il peint, certainement bien, mais surtout avec amour”
Presque par hasard, j'ai choisi deux de ses pensées :
Les jeunes ont le visage qu'ils héritent
les vieux les rides qu'ils méritent
et
Les visages des enfants sont des éternités de plage
les rides des vieux des chemins pour les fuir ou les rejoindre
Je passe de ces mots à de belles images, et que l'on me pardonne leur reproduction parfois imparfaite, ces tableaux ont été photographiés chez notre maman, chez notre sœur Béatrice et chez son neveu, mon petit-fils Thibault.
