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J'y reviens en images après avoir évoqué l'ascension du cône dont le sommet est situé à 2800 mètres d'altitude, dominant des champs de lave s'étendant sur une dizaine de kilomètres, champs impressionnants de lave et de pierres crachées non seulement par le cratère principal mais par plusieurs bouches secondaires, pendant 9 ans, de 1943 à 1952
C'est ainsi que furent recouverts les villages de Paricutin et de San Juan Parangaricutiro, San Juan ayant été reconstruit plus loin, fort courageusement, sous l'appellation de Nuevo San Juan Parangaricutiro.
Cependant tout n'avait pas été enseveli de cette communauté montagnarde.
Après avoir traversé un désert de blocs de lave noire, durs rochers escarpés et peu commodes, où la végétation commence à s'installer en pionnière, comme on peut le remarquer, nous sommes arrivés avec notre chauffeur Rafael à l'ancien village où émerge encore une partie de l'église qui était fort belle.
Spectacle saisissant que celui de ce sanctuaire qui a été partiellement épargné et qui est devenu un centre d'attraction touristique que les gens du lieu ont eu l'intelligence de laisser en l'état naturel. Près du parking, à l'entrée du champ de lave, il y a juste quelques sympathiques étals de petits commerçants et d'artisans travaillant la lave. Un sentier plus ou moins tracé parmi les blocs permet d'aller jusqu'au remarquable clocher qui pointe en un lieu qui pourrait être de désolation, mais qui finalement, par les gens aimables qu'on y croise, en paraît presque souriant.
En tous cas, c'est un moment d'émotion et une scène unique en son genre que bien sûr saisissent pour la postérité une légion de photographes armés de téléphones portables dont ...celui d'Isabelle pour les deux dernières photos...montrant les blocs de lave et le sommet du volcan.
