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Mercredi 17 h : Le roselin intrépide qui avait goûté l'eau de la piscine, ayant retrouvé des forces, a quitté le jardin d'un coup d'aile ce matin après avoir séjourné au faîte du mur qu'initialement il ne parvenait pas à franchir.
Grâce aux parents qui le nourrissaient il avait repris du tonus.
Quant au dernier resté au nid il l'a quitté de lui-même ce matin, mais il prend ses aises dans le jardin, toujours assisté par ses géniteurs. Il devrait partir bientôt, mais nous les verrons peut-être un beau jour construire un nouveau nid, la vie continue, riche d'embûches mais aussi d'espoir !
Mardi, 11 h : des deux oisillons ayant quitté le nid, il n'en reste qu'un dans le jardin : le plus dégourdi a dû passer le mur de briques pour aller dans un terrain voisin
Et cet imprudent, hier soir, a trouvé le moyen de tomber dans la piscine. Heureusement que Brigitte l'a vu et s'est précipitée vers lui pataugeant, épuisette à la main!
Dans l'herbe, le roselin a séché la nuit étant douce (29° à 20 h) sans prendre froid et ce matin il était en forme, les parents sont venus le nourrir, ainsi que l'esseulé au nid, mais j'espère qu'il ne plongera pas à nouveau pendant nos temps d'absence car contrairement à ce qu'il imagine, il n'est pas un caneton ! Mais il est toujours dans le coin...coin
Dans le jardin il volette mais point de véritable essor
15 h lundi : Un second petit s'est envolé, nous avons donc maintenant deux oisillons dans le jardin, dont les parents s'occupent. Hors du nid, ils paraissent vulnérables. Au nid, ne reste qu'un esseulé
11 h 45 lundi. Evénement ce matin au nid que se partagent, disposant de bien peu de place, trois petits roselins maintenant vigoureux et bien emplumés car leurs géniteurs n'ont pas chômé pour leur donner la becquée.
L'un du trio, plus intrépide que les autres, entraînait régulièrement ses jeunes ailes, vol statique qui a fini par devenir réel quand l'oisillon a décollé, ou plutôt plongé car s'il a volé dix mètres, il n'a pas pu franchir les murs du jardin et s'est retrouvé piéton près d'un pot de bougainvilliers. Il avait quand même réussi à passer au dessus de la piscine, qui aurait pu être périlleuse, sans se mouiller une plume.
Tout de suite les parents roselins ont évalué la situation et sont venus assister leur petit sautillant autour du jardin, lui rendant de multiples visites, semblant l'encourager à voler, et lui apportant aussi régulièrement à manger, sans oublier pour autant la fratrie restée au nid.
Des scènes charmantes et émouvantes auxquelles nous avons le privilège d'assister en espérant que le roselin audacieux parviendra à prendre son véritable essor, après avoir pris encore quelques forces. Heureusement que le jardin clos n'est pas visité par trop de prédateurs, mais il faut peut-être craindre les zanates, genre de pies mexicaines communs ici, capable de s'attaquer aux couvées. S'ils se pointent, nous saurons les dissuader...
