/image%2F0814297%2F20181114%2Fob_b9cb29_diego-rivera-jpgrrrrrrrrrrr.jpg)
Alors que la France commence à prévoir un état d'urgence sanitaire, viens-je de lire, c'est encore tout calme, même si l'inquiétude grandit, au Mexique, dont je vous donne des nouvelles, avec une pensée émue pour tous ceux qui, au Pays, souffrent des événements exceptionnels que nous vivons.
C'est tout calme, et en liberté, j'ai pu faire mon tour à vélo ce matin, aller dans le centre-ville, passer par le quartier aimable de San Anton, tout était normal et les commerces et restaurants de rues s'installaient sur les trottoirs. Il faisait déjà chaud à 8 h.
Le nombre de cas de covid-19 au Mexique est encore restreint, moins de 100 officiellement au moment où j'écris, mais les chiffres sont ceux de l'Espagne il y a deux semaines, alors... on peut en déduire...
D'aucuns espèrent un rôle favorable du climat chaud et sec, mais ça reste à démontrer même si j'ai trouvé dans la presse locale que le virus ne survit pas à des températures chaudes, en particulier dans les municipalités de la zone sud de Cuernavaca, où les températures atteignent déjà 40 degrés Celsius.
Il est connu que le coranovirus, dit l'article, ne survit pas dans des environnements qui dépassent 22 à 24 degrés...
Cela reste bien sûr à démontrer, et en ce qui nous concerne, nous prenons ces précautions indispensables qui devraient éviter la contagion, se protéger soi-même c'est aussi protéger les autres, en espérant, avec les beaux jours, que toute la planète profitera d'une embellie, et surtout que les hommes sauront tirer les leçons du drame qu'ils auront vécu. Hélas, la connaissance de l'Histoire, en la matière, n'a pas vraiment de quoi rendre optimiste.
Le confinement maximal, la prise de distance quand on sort, sont quand même des moyens de freiner le phénomène et d'éviter l'engorgement des hôpitaux où oeuvrent des héros en blouses blanches, qu'ils en soient honorés.
