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La forêt est une source permanente d'inspiration et ce ne sont pas mes aimables correspondants qui me contrediront, source d'inspiration sous ses futaies, cathédrales végétales aux somptueux piliers, dans ses taillis, où se dissimulent toutes les formes de vie, dans ses clairières, où la lumière autorise l'éclosion des fleurs et l'épanouissement des papillons (ou le contraire si vous préférez), au bord des chemins, dont les talus à la biodiversité étagée favorisent le microcosmos végétal et animal, entre ombre et lumière, entre humidité et aridité !
Sans oublier le miroir de ses plans d'eau qui semblent grouiller de poissons, de batraciens, de larves de libellules qui adultes passent au raz de la surface.
Bien que je les traverse volontiers à vélo, sur les hauteurs d'Autun, croisant avec plaisir le matin quelque chevreuil, c'est à pied qu'on pénètre le mieux les forêts ce que nous venons de faire, avec Brigitte (petite silhouette à gauche qui donne l'échelle) sur une dizaine de kilomètres, le long du mur du domaine de Montjeu, jusqu'à la Croix de la Libération.
Ce fut un enchantement, même si trop peu d'oiseaux chantaient, même s'il n'y avait pas cette abondance de papillons qui persiste dans mes souvenirs d'adolescent.
Mais les bousiers (géotrupes) étaient à la tâche, toujours vaillants ouvriers de la salubrité publique !
