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Voici deux images symbolisant, dans ce pays, la proximité de l'homme et de la nature, proximité palpable même en ville où les corridors verts parallèles que constituent les barrancas (pour mémoire ravins) pénètrent jusqu'au cœur de la cité de l'éternel printemps et dévalent jusqu'au bas de l'agglomération.
La première photo montre l'une de ces vallées abruptes chapeautées de bâtiments en leur faite et foisonnant de végétation au fond où coule le ruisseau. La partie supérieure des maisons se trouve au niveau de la rue et les paliers s'établissent donc vers le bas, dans la forte pente du ravin, constituant comme des étages à l'envers.
J'ai visité ce type de maison dont la partie basse est au contact, à l'ombre des arbres, des plantes et bestioles diverses qui doivent être nombreuses si j'en juge à leur présence déjà fréquente bien plus haut, sur le coteau, car nous y recevons beaucoup de visiteurs. A deux, quatre ou six pattes, sans compter les octopodes...
De la seconde image, on ne voit d'abord que du bleu, celui des liserons se découpant sur le ciel azur. Mais en regardant bien, on remarquera que les tiges végétales sont supportées par d'autres lianes, les fils de fer du grillage, et même des rouleaux de ronces métalliques, qu'on trouve un peu partout ici, souci de la sécurité oblige. Ils sont souvent bien plus visibles, mais dans le cas présent, la nature leur sert esthétiquement de camouflage.
