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D'abord un petit regard sur le Popocatepetl qui fumait tranquillement à l'horizon dans un ciel qui s'est couvert progressivement dans la journée, donnant la première pluie de l'année à la tombée de la nuit.
Puis les souvenirs d'une sortie à vélo dans un quartier périphérique en compagnie de l'ami Jicé avec lequel je me suis « aventuré » jusqu'à la limite de la zone urbanisée où les maisons vont parfois presque jusqu'au fond du ravin (barranca) : une ruelle, comme beaucoup, en pente vive, puis en escaliers, qui aboutit à un chemin traversant le milieu naturel et ses broussailles jusqu'au sommet du coteau opposé, semi-désertique...
Perspective de randonnée donc… Occasion de discuter aussi avec un aimable habitant pour en savoir plus sur la réalité contrastée du lieu et de photographier les chats se régalant d'une abondante portion de croquettes : jolis félins que j'offre avec plaisir à mes lectrices amatrices de ces mascottes (comme on dit ici) câlines qui se frottant à nos jambes marquent ainsi leur territoire et leur monde familier en y laissant leur odeur.
Ce faubourg populaire est très sympathique, on y reçoit un bon accueil tant au « mercado » que chez les nombreux commerçants de la rue principale chez lesquels on peut faire de bonnes affaires, j'attache sans crainte ma bécane dans la rue pour faire mes emplettes, même s'il est recommandé de ne fréquenter les endroits les plus reculés du quartier qu'avec une certaine circonspection… Eh oui ! Avant d'aller un peu trop loin, il peut être utile de bavarder avec les gens du cru.
