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Depuis un demi-siècle, en la matière, c'est l'incompétence au pouvoir.
Ce matin, ça me fait plus tousser que les particules fines constituant le plus dangereux de la pollution atmosphérique.
Pour lutter contre la pollution de l'air qui nous empoisonne, le Gouvernement envisage de nouvelles primes aux véhicules électriques dont les scooters et les vélos ainsi que des restrictions accrues du trafic en périodes de pics et même des vignettes colorées, alors qu'on sait bien que c'est toute l'année qu'en France et ailleurs, on respire de la merde. Et qui va payer ces primes? Les contribuables, peut-être ceux qui n'ont pas les moyens d'acquérir ce type de véhicules propres...
Les gouvernements en effet ne savent rien faire d'autre que mettre en place des leviers financiers dérisoires. Mais coûteux. On en voit le bilan aujourd'hui et au premier coup de vent balayant les fumées, on aura tout oublié.
La réalité, c'est que depuis des dizaines d'années, n'ont été prises que des mesurettes et que l'on a pas été capable de mettre en place et de soutenir une vraie politique de moyens de transports propres, qu'on a favorisé le trafic par camions au détriments des trains, ou des voies navigables, que l'on ne s'est pas suffisamment penché sur les moyens de chauffage les moins polluants. Il y a quelques jours, on présentait même le chauffage au bois comme écologique... ce qui est contredit aujourd'hui.
Ce ne sont pas les autobus Macron qui vont arranger les choses.
Alors pourquoi voulez-vous que les pouvoirs publics (qui ne pensent qu'aux enquêtes d'opinion) se mobilisent quand les Français enfreignent la loi en s'en foutant, en continuant à rouler alors que leur plaque minéralogique leur impose de rester au garage ? Sans même tenir compte des images cruelles, vues à la télé, de petits enfants asthmatiques en train d'étouffer. Voire de mourir.
La lutte contre la pollution roule décidément à contresens.
