/image%2F0814297%2F20181114%2Fob_b9cb29_diego-rivera-jpgrrrrrrrrrrr.jpg)
J'ai enfin entendu sur France 2 un propos qui me convient, celui de François Bayrou, qui face au libéralisme de F. Fillon, a parlé avec chaleur, a parlé avec son coeur, ce qui n'est pas rien.
Pour François Bayrou, le projet du vainqueur de la primaire est dangereux pour l'alternance, il est dans la ligne de l'accroissement des inégalités, le fait que les fonctionnaires soient ainsi ciblés constitue une dérive qui le révolte.
Moi, je ne me suis jamais senti centriste, centristes que j'ai parfois eu tendance à considérer comme des ventres mous, mais je pense que le langage de Bayrou n'est plus celui d'un centriste, c'est celui d'un homme de gauche. François Bayrou a pris ses responsabilités, comme il les a prises lors de la dernière présidentielle. Il a parlé de toute son âme et je l'ai senti sincère. Sa prise de position est peut-être une erreur politique et peut-être un coup de génie, mais il y avait chez lui une chaleur communicative.
Après tout, Bayrou, c'est aussi un François, comme Mitterrand, comme Hollande, comme Fillon. Il pourrait bien devenir François III lui aussi (voir article précédent). J'ai écrit récemment que Bayrou était assis entre deux chaises. Ce soir du 30 novembre, j'ai plutôt envie de dire que c'est un homme debout !
Le retrouver sur le JT de France 2 :
P.S. Quant à Morin, l'autre centriste, il s'est rallié lui à Fillon, comme quoi le centre n'est pas un point unique au milieu des tendances politiques...
