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Le col d'Anost mène au parc des sangliers : du versant de la Loire à celui de la Seine
En haut Morvan, je vous ai encore déniché un col, assez joli et que je dirai d'Anost (455 mètres d'altitude).
Anost, c'est le joli bourg situé 253 mètres plus bas et dont sont connus la réputation de station verte et le musée des Galvachers. Pour atteindre ce vrai col non répertorié, il suffit de monter par la D2 vers Joux, de passer l'intersection avec le chemin pédestre à droite menant à N.D. d'Aillant en 20 minutes et de s'engager dans la vaste forêt domaniale d'Anost sur une bonne chaussée pentue quand même à 5,6%, en moyenne.
Après 4,5 km d'effort, on atteint le col au carrefour se trouvant à quelques centaines de mètres plus loin que le parc à sangliers et son sentier de découverte dans une zone classée en réserve biologique intégrale, ce qui méritera une visite plus approfondie.
Bien que le point culminant à 708 mètres ne soit pas très spectaculaire, car en pleine sylve, au carrefour de la D2 et de deux chemins (dont la liaison Bibracte-Alésia), il s'agit bien du faîte d'un col puisque situé entre deux sommets, le mont Martin à 722 mètres et Forêt de Frêne à 742 mètres.
La route redescend ensuite vers l'Huis Prunelle (674 mètres), localité proche de la source de la Cure.
Et c'est là l'intéressant : le col que je dirai d'Anost établit le passage non seulement entre deux versants, de la Cure et de la rivière d'Anost, mais se trouve aussi sur la ligne de partage des eaux d'entre la Loire et la Seine. La Cure, affluent de l'Yonne est un sous-affluent de la Seine tout comme la rivière d'Anost alimente la Chaloire puis la Celle et enfin l'Arroux, affluent de la Loire.
Toujours est-il que ce col, gravi au départ d'Autun donc plus de 400 mètres plus bas, mérite d'être inscrit à votre palmarès !
A noter qu'au départ d'Autun, cette balade passant par Monthelon, représente 61 km AR, effectués le matin du 7 octobre par une température quasi hivernale...
