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Trop bref séjour à Troyes, capitale de l'Aube, pour lui consacrer un très long article car il faudrait plusieurs jours, et non seulement 24 heures, pour voir l'essentiel de cette belle ville au patrimoine colossal, qui, encore une, est d'origine gallo-romaine.
Une bonne partie de ce qui est à voir à Troyes se trouve dans son bouchon de champagne, forme qu'affecte son centre historique délimité par un méandre de la Seine et par ses boulevards. Sont à y contempler de nombreuses églises, dont la magnifique cathédrale gothique au précieux trésor vouée à saints Pierre et Paul, ou encore la basilique Saint-Urbain toute proche, apparentée à la Sainte-Chapelle de Paris.
Parmi les musées que nous aurions pu voir, Saint-Loup, situé dans l'ancienne abbaye du même nom, était ouvert, bien qu'en travaux, nous permettant d'admirer de belles peintures du 14e au 19e siècles et un ensemble de sculptures ainsi qu'une remarquable collection d'histoire naturelle. Et puis dans Troyes il faut se balader le nez en l'air dans les rues piétonnes pour admirer les séculaires maisons à pans de bois souvent ornées de sculptures dans la masse qui résistent magnifiquement au temps.
Du côté de l'hôtel de ville, de nombreuses terrasses sont accueillantes au premier rayon de soleil ; elles se trouvent au pied de magnifiques maisons patrimoniales. On lira sur la façade de la maison commune la devise révolutionnaire et fameuse se terminant par Liberté, Égalité, Fraternité ou… la MORT
L'édifice date de l'époque Louis XIII mais la statue de Louis XIV qui l'ornait a été détruite lors de la Révolution.
Toujours est-il qu'ici, la cité est plutôt tournée vers la vie et la jeunesse, même si le culte du passé est bien présent.
Je vous en offre, en vrac, quelques clichés avec de conclure par ces mots : A suivre…
On y reconnaîtra bien des maisons à pans de bois, Saint-Urbain, Saint-Pierre-et-Saint-Paul et des aspects du musée Saint-Loup.
