Morelos : L'aide sociale n'est pas un cadeau mais un droit !

Morelos : L'aide sociale n'est pas un cadeau mais un droit !

J'ai lu aujourd'hui, dans le journal Diario de Morelos, une phrase qui m'a frappé et que je vous soumets donc, une phrase que je sors complètement de son contexte politique local puisque je ne dispose pas de tous les éléments pour commenter ce contexte local, une phrase dont je ne m'intéresserai donc qu'à la valeur intrinsèque.

Cette petite phrase, je vous la livre, espérant que ma traduction en aura respecté l'esprit. Elle a été prononcée par le gouverneur souvent appelé familièrement par son prénom, Graco, et qui est à la tête de l'état de Morelos.

Graco a donc dit en substance, à l'occasion de la visite du Secrétaire au Développement Social : Les aides ne sont pas des cadeaux du Gouvernement, les programmes sociaux ne peuvent pas être considérés comme un cadeau des gouvernements, mais comme un DROIT des personnes de Morelos à une vie digne. Propos prononcés à l'occasion de la signature d'un accord visant à « Un Morelos sans pauvreté »

Pour le gouverneur Graco la politique sociale est le respect des droits à une vie digne, à l'éducation des enfants, à l'alimentation, à la santé…

Une pensée concrétisée dans certains pays plus que dans d'autres, mais qui en ce début d'année, et à l'époque des vœux, doit rester bien présente à notre esprit. Ce mot « droit » que je souligne aujourd'hui est appliqué à une vie digne, comprenant les besoins d'alimentation, d'éducation, de santé, dans un pays où la pauvreté est encore particulièrement présente et où des régions sont plus défavorisées que d'autres.

Dénuement qui existe aussi dans les pays les plus riches… Extrême pauvreté perdurant dans les pays les plus démunis du Monde, et dans une indifférence quasi générale.

Alors, que ce mot de « droit » dans la bouche d'un gouverneur d'état, était riche de sens.

Comments

[Stef]

Pour moi l'aide, l'accès aux services sociaux, etc. n'est pas un droit des personnes mais une obligation de la société envers ses constituants, non seulement parce que la pauvreté témoigne de son dysfonctionnement, mais aussi parce que la pauvreté est facteur de destruction sociale : violence, instabilité et violences politiques, qui atteignent au bout du compte riches comme pauvres.

[Dominique ARNAUD]

Nuances, que tu mets en évidence, entre les obligations de la société et les droits des ayant-droits ! De toutes manières, comme tu l'as compris, j'ai voulu souligner le caractère fort de la déclaration.