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La « une » controversée de Charlie Hebdo : la caricature court toujours ?
Un an après… Un an après une vraie mobilisation sous la banderole « je suis Charlie »… Un an après, la « une » de Charlie Hebdo provoque la controverse et les critiques. Je ne rentrerai pas dans ce débat car j'admettrai, comme le dit en substance Le Monde, que Charlie Hebdo a dans ses gènes ce subversif donnant aux lecteurs le sentiment jouissif de ne pas traverser dans les clous. Et c'est sûr que cette une n'est pas dans les passages protégés !
Force est de constater d'une part que la représentation divine de Riss ressemble plutôt aux icônes de tradition chrétienne, ce qui paraît bizarre quand c'est plutôt le terrorisme islamique qui était en cause, et que c'est lui qu'on pourchasse aujourd'hui.
Et puis qualifier Dieu (qu'il soit d'Occident ou d'Orient) d'assassin à la robe tâchée de sang…Bon ! c'est du Charlie tout craché...
Pour rester localement mexicain, je me contenterai de rappeler la phrase prononcée récemment par l'évêque de Cuernavaca après l'assassinat de Gisela, la présidente du conseil municipal de Temixco, en substance : « ce meurtre, les séquestrations, l'insécurité publique ne sont pas de la faute de Dieu, c'est le cœur de l'homme qui doit changer. Le coeur de ces assassins...»
Que l'on soit croyant ou pas, que l'on apprécie ou pas l'angle caricatural de Charlie Hebdo : cette idée que le coeur de l'homme doit changer est bien l'idée à retenir et à promouvoir.
Muchas gracias, Mgr Ramon Castro Castro.
( Castro ? Eh oui, il porte le même nom !)
