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L'autre jour, un e-mail frauduleux voulait me faire croire que ma messagerie était saturée pour m’extorquer des données personnelles. Cette fois, encore plus grave, c'est un courriel d'une grande banque (qui n'est pas la mienne) qui m'annonce que j'ai un message non lu et qu'il faut cliquer sur un lien pour accéder à la messagerie.

Méfiant, je décide néanmoins, par curiosité, d'obtempérer et d'arriver ainsi sur un site qui n'est pas celui de la banque annoncée m'invitant à taper mon identifiant et mon code confidentiel. J'obtempère avec des chiffres que je choisis forcément faux et là j'arrive à cette fenêtre me disant que mon « authentification et bien enregistrer sur nos base de donner ». Ces quatre fautes d'orthographe me confirment que je suis bien sur un site frauduleux, lequel, après un dernier clic, me dirige sur le vrai site de la banque, ce sans doute pour écarter toute suspicion. Mais si j'avais été crédule, le mal serait déjà fait... La manœuvre, adroite, a été déjouée.

J'ai donc échappé une fois de plus à un tentative de phishing ou hameçonnage, filoutage qui fleurit sur Internet et qu'on peut déjouer en sachant qu'une grande banque n'envoie jamais d'e-mail pour obtenir des renseignements confidentiels.

De surcroît il convient de faire attention, en haut de page, à l'adresse du site, qui peut être très erronée ou proche de l'authentique, et aussi à l'orthographe, mais attention : si une grande banque ne peut pas faire quatre fautes en une ligne, un escroc peut très bien être familier du Grevisse ou du Bled.

Dans tous les cas, la méfiance est de rigueur

Copie d'écran : Ce message truffé de fautes ne pouvait pas provenir d'une grande banque française !
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Tag(s) : #Actualité
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