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Image : Merci à Jedessine.com pour cet aimable bandit mexicain déguisé en cactus.
Les médias en français comme le Petit Journal (http://www.lepetitjournal.com/mexico) et le Grand Journal (http://www.legrandjournal.com.mx/) abordent régulièrement les problèmes de sécurité dans le grand pays accueillant situé au sud de l'Amérique du Nord ; ils peuvent même se montrer alarmistes. Alors qu'en penser quand la fermeture provisoire de 190 écoles est annoncée à Acapulco, pour raisons de sécurité, quand les manifestations se sont multipliées pour exiger la lumière sur la disparition de 43 étudiants dans le même état ? Certes, la réaction et la mobilisation, tant populaires que politiques, peuvent laisser augurer une amélioration à venir. Mais ce n'est pas exactement pour demain. Alors, avant d'entreprendre un voyage, il est donc prudent de consulter les « conseils aux voyageurs » sur le site du ministère français des Affaires étrangères,
Je n'ai pas activé les liens, ils sont éventuellement à recopier dans votre navigateur.
(http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs/) bien que ce site me semble toujours relativement alarmiste (principe de précaution sans doute) ce qui crée un certain contraste avec les conditions réelles de vie dans un pays accueillant, à la population chaleureuse, où je me plais à visiter des quartiers qui ne sont pas à proprement parler touristiques, et à me balader sur des routes peu fréquentées (ou trop), où je ne ressens donc pas dans la vie de tous les jours d'insécurité particulière, sachant que de toutes manières, l'insécurité peut être partout, y compris au pied de la Tour Eiffel ou sur l'Autoroute du Soleil!
Les renseignements fournis par le ministère des Affaires étrangères sont cependant précieux et la carte que je publie ci-après fort intéressante à détailler.
En résumé, d'après les autorités françaises, il convient de se méfier de tout le nord du pays, et d'éviter absolument les états marqués de la couleur rouge, Nuevo Leon – à l'exception de Monterrey - et Tamaulipas au nord-est, Michoacan et Guerrero au sud.
Par contre on peut se balader sans crainte particulière en Basse Californie, dans le sud-est, Yucatan, Chiapas, Oaxaca et au nord de la Capitale, du coté de Quérétaro par exemple. Non interdite, mais plus déconseillée, la ville de Cuernavaca me paraît cependant calme, et même chaleureuse, du moins pour qui s'y balade dans la journée. Bien que cela ne garantisse rien, je n'y ai jamais croisé le moindre problème, et je laisse même mon vélo (néanmoins attaché ) à la porte des supermarchés ou des petits « mercados » populaires. Je suis rentré du « centro » sans problème en voiture, il y a quelques jours, deux bonnes heures après la tombée de la nuit, alors que la circulation était encore dense.
Autres régions épargnées et donc fréquentables, à signaler : celle de Guadalajara – grande cité de l'Ouest - et de Puerto Vallarta, port attractif, et même la station balnéaire d'Ixtapa qui fait figure de havre de calme dans l'état tourmenté de Guerrero.
Tout à l'heure je vais reprendre mon vélo pour faire un tour, en toute quiétude, dans le Cuernavaca matinal, sachant que dans ce pays il y a deux principes à respecter, d'une part éviter dans la mesure du possible de circuler de nuit, surtout à une heure avancée, et d'autre part surtout ne pas afficher de signes extérieurs de richesse, sacs et vêtements de marques prestigieuses, appareils photos et téléphones de grand-prix, bijoux en métal précieux. Du reste cela est vrai dans tous les pays et ici les femmes peuvent être très élégantes avec des colifichets et sacs artisanaux qui ne valent que quelques dizaines de pesos et ne suscitent aucune convoitise . Des boucles d'oreilles à moins de 50 pesos, une bonne idée de cadeau de Noël qui garantit la sécurité de votre chérie. Quant à l'usage des billetteries, il doit se faire avec précautions et dans des lieux bien choisis (en évitant l'aéroport). Je préfère, aux billetteries donnant sur la rue, celles se trouvant à l'intérieur des banques s'ouvrant sur une placette commerciale privée, donc davantage à l'abri des regards indiscrets.
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A noter qu'en terre aztèque comme dans d'autres pays d'Amérique latine, la criminalité ( chiffres assez élevés au Mexique) est souvent liée à la drogue et au grand banditisme et concerne donc moins, tant la population lambda que le voyageur ordinaire, et n'est donc pas forcément représentative de la dangerosité réelle et des risques au quotidien. Heureusement...
La carte de la sécurité au Mexique fait partie des infos publiées par le ministère français des Affaires étrangères. On remarquera que par leur couleur, certaines villes se distinguent, en bien, ou en mal, de l'état auquel elles appartiennent.